Vous avez déjà essayé pas mal de choses pour arrêter de fumer ? Vous savez consciemment que ça ne sert à rien.
Votre entourage vous dit « Tu pues !« , « Quand est-ce que tu arrêtes ? ». Pire, vos enfants vous sortent de leur petit air spontané « Maman, arrête d’aller au magasin des cigarettes« .. ou encore « Papa, tu vas mourir avec la cigarette« .
Vous regardez vaguement votre compte en banque. 330 euros par mois ? Bon, ok, c’est beaucoup mais quel plaisir quand même, hein ? Quel plaisir cette haleine de chacal, cette peau qui se flétrit plus vite que prévu, qui donne aux femmes l’occasion de se faire appeler « monsieur » au téléphone, qui fait se déchausser vos dents, qui jaunit vos doigts. Soyons réalistes ! QUEL PLAISIR ! Vous souriez ? C’est bon ! Vous êtes au bon endroit ! Vous êtes en train de vous dire « Elle a raison celle-là et elle propose quoi ? »
La cigarette, une histoire d’oralité : je suis petit mais j’ai envie de faire comme les grands !
Je pense qu’un jour, on a eu envie d’être GRAND. Parce que l’adolescence, ce n’est quand même pas le meilleur moment de la vie. Entre séparation d’avec l’enfance et un entre-deux dans le monde du très jeune adulte, l’âge de la rebellion, l’envie d’envoyer balader nos parents ringards, le mal-être, les boutons, les premiers émois, les doutes et j’en passe, la cigarette est arrivée au bon moment. Parole d’ex-fumeuse, on s’est senti forts. On a eu l’impression de gérer beaucoup plus et on y a trouvé un refuge, une récompense, un anti-ennui, un passe-temps.. Et les années sont passées et on est tout doucement tombés dans une dépendance, celle qui vous fait regarder votre paquet et vous écrier un dimanche soir « Oh mon Dieuuuuu, je n’ai plus que 2 cigarettes ! » et là, vous seriez capable de faire 150 kilomètres pour trouver LE tabac ouvert qui va vous sauver de ce à quoi vous ne pensez pas pouvoir échapper : le manque.
La cigarette ou la grande java émotionnelle
Bien, comme j’aime écrire sur ce que je sais faire, c’est-à-dire vous amener à conscientiser et à faire sauter les pensées limitantes, vous montrer à quel point vous pouvez passer de fumeur à non fumeur en une seule séance (oui, oui), je vous explique un peu le système : L’ÉMOTIONNEL !
On a donné à la cigarette le pouvoir de gérer nos émotions, les bonnes, les moins bonnes, peu importe. On est persuadé que le corps réclame, le pauvre. C’est la tête qui dit « fume !« . C’est ce qu’il va falloir éclaircir, conscientiser, aller rencontrer : la peur ! Se séparer de la cigarette, c’est comme quitter une relation toxique. Plus facile à dire qu’à faire.
Alors en UNE seule séance, je vous propose un protocole complet : 1. la préparation. 2. la séance d’hypnose précédée de la précieuse anamnèse pour que je comprenne quel type de fumeur vous êtes et que je vous aide à conscientiser les fausses croyances bien implantées dans votre esprit afin que vous les lâchiez puis un suivi quotidien de 15 jours pour savoir comment vous allez et si vous avez besoin de mon aide.
Non fumeur, vous êtes né et non fumeur vous allez redevenir … le chemin vers la liberté !
Pourquoi faut-il mettre autant l’accent sur l’émotionnel ? Parce que tout seul(e), vous allez simplement passer à l’action sans sentir ce qui grince en vous ! LA SÉPARATION. L’être humain a horreur des séparations, même lorsqu’il est dans une relation toxique, il ne sait parfois pas comment se sortir de ce qui lui fait pourtant si mal. Alors, le voilà le point à creuser : émotions négatives et frustration, résistances qui se mettent en place et qui vous font repasser d’ex-fumeur à fumeur si vous ne les conscientisez pas. Je n’oserai écrire comme certains de mes collègues « Vous sortirez du cabinet sans avoir envie de fumer« … Osé ! Moi, je vous dirai que je vais être présente, que si chacun de nous fait son travail, ça va donner un résultat formidable ! ÊTRE LIBRE ! Mais l’envie fait partie intégrante du processus. C’est vrai que certains me disent « Je n’y pense même plus » mais ce ne sont pas les plus nombreux. C’est une dépendance, un schéma, un rituel, une habitude. Consciemment, vous trouvez ça stupide mais .. une petite voix ne cesse de vous dire « Allez, plus tard« ! pas vrai ? Et c’est cette voix-là qu’il faut écouter, ressentir l’émotionnel et l’accueillir tel qu’il est pour ne pas se raconter des inepties du genre « Arrêter de fumer fait grossir donc je reprends« . Si vous passez du tabac à la sur-bouffe, c’est que vous venez de nous faire un joli transfert. Et celui-ci aussi, on doit l’éviter donc travailler dessus.
Frédérique Lesourd, tu es magicienne donc ? Hélas…
Ça marche si vous n’avez rien décidé ? NON.
Ça a marché sur Pierre qui fumait 30 cigarettes et moi, je ne parviens pas à me défaire en une séance de mes 10 cigarettes ? Eh oui, mais Pierre a traversé les quelques jours de frustration et elle vous est insupportable.
Bref : vous avez décidé d’arrêter de fumer ? Vous le voulez plus que tout ? Je fais mon travail, vous le vôtre et vous devenez LIBRE ! Si le prix de la séance vous paraît abusif, alors oubliez cet article. Vous faites partie d’une « secte » à laquelle vous donnez 3600 euros environ par an et vous hésitez à vous offrir une séance qui coûte moins de 200 euros ? Revenez plus tard.
En revanche, si vous en avez marre de fumer, de sentir mauvais, de jeter votre argent par les fenêtres, de monter les escaliers en étant essoufflé/e, d’être un gentil pantin qui donne son argent à l’état pour flinguer sa santé : alors bienvenue dans un monde où fumer n’existe pas. N’hésitez plus. Arrêtez les prétextes « C*’est l’été, trop dur les apéros sans clope* », « Mon gamin est insupportable en ce moment, si j’arrête de fumer, ça va être compliqué« , « Le COVID c’est stressant, au moins j’ai la clope pour me détendre« …..
Combien de temps allez-vous rester accroché à ce baratin de votre mental ? Allez, c’est décidé, vous redevenez acteur de votre vie ? Maintenant ? Chiche ? On se retrouve ici ?